De l’importance des informations
L’expression « big data » ne s’appartient plus tant elle est mise à toutes les sauces. Nous avons voulu faire la lumière et faire ressortir en quoi il est opportun de les faire travailler au service de l’entreprise. Pour cela, nous mettrons en exergue les fondamentaux suivis d’exemples. Cela étant, pour être brefs nous pouvons aller droit au but. Malgré les artifices de style, il convient de conserver son esprit critique.
Le big data, c’est très innovant.
Le big data, c’est d’abord un ensemble de techniques, de méthodes et de technologies qui permettent de donner du sens et de mettre en place des actions en fonctions des données et informations accessibles à l’entreprise.
Le big data advient maintenant parce que de nombreux mouvements atteignent une certaine maturité : le web, la digitalisation des échanges et des modes d’expression (pensons à la TV HD), le développement des telecoms « intelligentes » (smartphone..), la multiplication des capteurs de plus en plus intelligents (les voitures qui s’auto-pilotent), la mondialisation.
Nous les baptisons mouvements car ils allient techniques, technologies, culture, éducation, et de nombreux aspects sociaux et sociétaux, comme les média sociaux, la multiplication des capteurs dans les machines (voitures, avions, compteurs EDF, appareils médicaux…).
L’entreprise est tout autant active que passive dans ce mouvement. Investir dans le big data, c’est investir dans ce mouvement. Comment en tirer parti ?
Le big data gravite autour des données et étend son influence aux informations.
Première cause de confusion, le buzz let l’accent sur le big pas sur le data, la donnée.
En réalité le big data s’adresse aussi aux types de données qui sont plus complexes et plus riches que nous appellerons des informations. Certes, le big data comprend beaucoup de données bien sympathiques, structurées, transactionnelles et internes à l’entreprise. Mais le big data peut aussi traiter les emails, les documents – word et autres- les bandes audio et video, les journaux (« logs ») des capteurs.. Bref toutes sorte de sources digitalisées.
Les données sont traitées – ou traitables – par vos systèmes informatiques.
Mais ces derniers ont encore du mal avec les informations. La gestion se limite souvent au contenant, pas au contenu. Par exemple, l’informatique gère les solutions emails, les serveurs, l’archivage mais ne valorise guère leur contenu ni ne les catégorise. Cette dernière reste encore dévolue aux utilisateurs. De même, il n’est pas rare que l’information de capteurs soit récoltée mais reste peu exploitée, faute de technique et de moyens.
De surcroit, nombre d’applications big data peuvent être « temps réel ». Lors du crash du vol Asiana 214 à San Francisco le 6 juillet 2013, il valait mieux être en état de répondre très rapidement sur les media sociaux, tout en respectant les obligations élémentaires de confidentialité.
Aussi, données et informations sont par nature très mobiles et transverses, partagées entre directions et éventuellement avec des acteurs externes.
Pour résumer, vos succès et vos défis de gestion de données et d’informations se transposent en plus fort au niveau des big data : données structurées ou non, fiabilité, cohérence des informations, intégration des sources internes ou externes, alimentation et maintenance des métadonnées, confidentialité, sécurité, cycle de vie des informations.
Une gouvernance des informations et des données formelle et structurée apparait comme une solution pour mener à bien tous ces efforts.
Récapitulatif de la série d’articles :
- Retour aux sources : De l’importance des informations
- Le big data permet de résoudre des défis actuels.
- Le big data doit être suivi d’actions et s’appuyer sur une gouvernance
Le sujet vous intéresse, vous souhaitez le travailler avec une approche globale et transverse, venez nous retrouver dans le groupe Associer le Big Data et la Gouvernance de l’information de la communauté GouvInfo. Grégory Maubon et moi même vous attendons !
0 Comments Leave a comment